Écosse

L'Écosse est l'une des quatre nations qui composent le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord. C'est aussi l'une des six «nations celtiques».



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Écosse

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Définitions :

  • écossais - Relatif à l'Écosse ou à ses habitants; Langue celtique parlée en Écosse (source : fr.wiktionary)
Écosse
Scotland  (en)
Scotland  (sco)
Alba  (gd)
Drapeau de l'Écosse Armoiries de l'Écosse
Drapeau Armoiries
Localisation de l'Écosse
Administration
Statut politique Nation constituante du Royaume-Uni
Capitale Édimbourg
Gouvernement
- Reine (Royaume-Uni)
Premier ministre du Royaume-Uni
Premier ministre d'Écosse
Pouvoir législatif

Élisabeth II du Royaume-Uni
Gordon Brown

Alex Salmond
Parlement écossais
Géographie
Superficie 78 772 km²
Démographie
Population  (2001) 5 062 011 hab.
Densité 65 hab. /km²
Langues Anglais, écossais, scots
Économie
PIB (2003)
 · PIB/hab.
130 milliards de
25 546
Monnaie Livre sterling (£, GBP)
Autres
Fuseau horaire UTC +0[1]
Domaine internet . uk (. eu)
Indicatif téléphonique 44
Hymne Aucun (de juré)
Flower of Scotland (de facto)
Scotland the Brave (de facto)
Devise
Carte de l'Écosse

L'Écosse (Scotland en anglais et scots, Alba en gaélique écossais) est l'une des quatre nations qui composent le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord. C'est aussi l'une des six[2] «nations celtiques». Occupant le nord de la Grande-Bretagne, elle est aussi constituée par un ensemble de petits archipels : Hébrides, Orcades, Shetland, etc.

Sa capitale, centre financier et administratif, est Édimbourg, mais la plus grande ville est Glasgow, qui est historiquement la ville la plus industrielle du pays. Les autres grandes villes sont Aberdeen et Dundee, suivies par Stirling, Perth et Inverness.

Il existe une grande diversité religieuse, mais l'Église principale est l'Église d'Écosse, une église reconstituée presbytérienne[3]. Deux langues régionales sont reconnues : le gaélique écossais et le scots.

Politiquement, l'Écosse est marquée par un fort mouvement indépendantiste. Après les élections législatives de 2007, le Parti national écossais (SNP) a constitué le premier gouvernement indépendantiste (mais minoritaire) de l'histoire de l'Écosse. Le premier ministre a l'intention d'organiser un référendum sur l'indépendance en 2010. L'Écosse compte d'autre part deux autres partis indépendantistes : le Parti socialiste écossais (SSP) et Solidarité - Mouvement socialiste d'Écosse qui forment une extrême gauche républicaine et indépendantiste qui approchait les 8 % des voix en 2003.

En Écosse, on parle fréquemment d'une Auld Alliance («La Vieille Alliance») entre l'Écosse, la France et la Norvège : l'alliance respectant les traditions contre l'Angleterre signée en 1295.

La banque centrale du Royaume-Uni, la Banque d'Angleterre, imprime des billets de banque qui sont les seuls ayant cours légal en Angleterre et au pays de Galles. Cependant, des banques en Écosse et en Irlande du Nord ont le droit d'émettre leurs propres billets. En Écosse, ce sont la Bank of Scotland, la Clydesdale Bank et la Royal Bank of Scotland qui impriment les billets. Un billet de banque écossais peut être accepté (sans cependant avoir cours légal) dans tout le territoire du Royaume-Uni mais aussi dans les dépendances de la Couronne (les lois financières étant différentes dans les pays constituants du Royaume-Uni, les Écossais ne sont pas obligés d'accepter les billets anglais, et les Anglais ne sont pas obligés d'accepter les billets écossais, mais n'importe qui est obligé d'accepter les pièces de monnaie d'au moins une livre).

Étymologie

Écosse est le nom français correspondant à l'anglais Scotland, lequel veut dire pays des Scots.

Le mot Scotia était utilisé par les Romains pour désigner les tribus qui peuplaient au Ier siècle le territoire actuel de l'Écosse[4]. Les Romains utilisèrent aussi ce terme pour désigner les Irlandais[5].

Bède le Vénérable utilise le terme Scottorum pour désigner la nation venue d'Irlande qui s'installa sur une partie des terres pictes ("Scottorum nationem in Pictorum parte recipit"). Ceci peut être interprété comme l'arrivée du peuple nommé gæls dans le royaume de Dál Riata, sur la côte ouest de l'Écosse.

Au Xe siècle, le mot Scot est mentionné dans les Chroniques anglo-saxonnes et fait référence au «pays des Gæls», c'est-à-dire l'Irlande. Le terme Scottorum apparaît de nouveau, utilisé par un roi irlandais en 1005. L'expression Imperator Scottorum, est ajoutée au nom de Brian Bóruma par Mæl Suthain, dans le Livre d'Armagh[6]. On pense que Brian Bóruma devait alors régner sur les Scots.

Cette expression fut quelque peu copiée par les rois écossais. On attribue l'expression Basileus Scottorum à Edgar d'Écosse (1074 – 1107). [7] Alexandre Ier d'Écosse (vers 1078 – 1124) utilisa l'expression Rex Scottorum sur son sceau; comme le firent ses successeurs jusqu'à Jacques II[8].

Histoire

Noyée dans les brumes, déchiquetée par la mer, le volcanisme et les glaciations, l'Écosse n'a commencé de susciter une admiration romantique qu'au XIXe siècle.

Icône de détail Articles détaillés : Histoire de l'Écosse et Chronologie de l'Écosse.
Icône de détail Voir aussi les listes des rois d'Écosse, des rois des Pictes et des rois légendaires d'Écosse.

Préhistoire

Icône de détail Article détaillé : Écosse préhistorique.

Les glaciers, qui couvraient toute la surface de l'Écosse actuelle, ont détruit toute trace d'habitation humaine ayant pu exister avant le Mésolithique. Les historiens pensent que les premiers groupes de chasseurs-cueilleurs sont arrivés sur place 12 800 ans avant Jésus-Christ, suite à la fonte de la calotte glaciaire à la fin de la dernière glaciation[9][10]. Des groupes de colons ont commencé à bâtir les premières habitations permanentes connues sur le sol écossais vers 9 500 avant notre ère, et les premiers villages vers 6 000. Celui fort bien conservé de Skara Bræ sur Mainland dans les Orcades date de cette période. Des habitations, tombes et lieux de culte du Néolithique existent en nombre important et en bon état de conservation dans les Northern et Western Isles, où le peu d'arbres a entrainé la construction d'édifices en pierres du lieu[11].

Antiquité

À cause de sa position géographique excentrée, l'Écosse a été moins touchée par les invasions que l'Angleterre et a fortiori que les régions continentales. Après la conquête de l'Angleterre (env. 45 après J. -C. ) par Claude, les Romains n'ont pas réussi ou pas souhaité pacifier l'Écosse. Ils se sont retranchés derrière le mur que l'empereur Hadrien fit édifier vers 120 après J. -C., sorte de muraille de Chine qui réussit à contenir tant quoique mal les Pictes jusqu'en 364. Le mur d'Antonin construit plus au nord ne fut pas efficace longtemps.

Selon le Grec Claude Ptolémée, les différents peuples qui habitent alors l'Écosse étaient les Brigantes, les Caledonii, les Votadini, les Selgovæ, les Novantæ, le Damnonii, les Verturiones, etc.

Moyen Âge

Icône de détail Article détaillé : Écosse au Moyen Âge.

La totalité humain de ce qui devient l'Écosse se compose de peuples différents : les Picti celtes, les Bretons, celtes, les Scots venus d'Irlande, les Angles, les Vikings venus de Norvège.

Une colonie irlandaise s'est développée vers le Ve siècle autour d'un monastère fondé par Saint Colomban dans le Sud Est de la future Écosse. Cette colonie est devenue ultérieurement le royaume de Dalriada. La langue de ce royaume était celle des Irlandais, qu'on appelait à l'époque «Scots».

Les différents royaumes autochtones vont être absorbés par ce royaume des Scots et former la Scotia, c'est-à-dire l'Écosse en français. Ces royaumes étaient :

le royaume de Fortriu (picte)  ;
le royaume de Fib (picte)  ;
le royaume de Gododdin (breton, héritier des Votadini), absorbé par la Northumbrie saxonne ;
le royaume de Strathclyde (breton)  ;
le royaume de Dalriada (scot).

Époque moderne

En 1603, le roi Jacques VI d'Écosse devint aussi Jacques Ier d'Angleterre et d'Irlande.

En 1707, sa petite fille, la reine Anne (des trois royaumes), mourut sans héritier ni héritière. Le parlement anglais choisit George de Hanovre comme roi d'Angleterre, mais le parlement écossais menaça pour un temps de choisir un roi protestant différent, peut-être «Jacques III et VIII», ami du roi de France, qui pouvait prétendre aux trois trônes. Mais, les parlementaires écossais, marchands pour la majorité, avaient des soucis financiers et cédèrent par conséquent à la menace anglaise de cesser tout commerce avec eux et d'interdire la libre circulation aux frontières.

Après des longues négociations, le Traité d'Union fut signé et le «Royaume-Uni de Grande Bretagne» vit le jour.

Histoire contemporaine

Un Parlement écossais a été instauré par le «Scotland Act», adopté par le parlement britannique en 1998. Un référendum avait été organisé jusque là, en septembre 1997 et une large majorité s'était prononcée en faveur de la création d'un parlement. C'est le premier parlement écossais depuis 1707. Il se compose de 128 députés.

Les premières élections du parlement écossais ont été organisées le 6 mai 1999. La première séance du parlement a eu lieu le 12 mai 1999. Des élections ont eu lieu ensuite en 2003. Le parti travailliste était alors le plus grand parti (29, 3 % et 50 sièges) manquant de peu la majorité. Avec l'appui des Libéraux (11, 8 % et 17 députés) du Scottish Liberal Democratic Party, les travaillistes formaient le Scottish Executive, c'est-à-dire le gouvernement d'Écosse.

Il y avait une présence non négligeable d'élus indépendantistes du SNP (20, 9 % et 27 sièges) (Scottish National Party, centre gauche - en effet, c'était le deuxième parti du parlement), des socialistes indépendantistes (6, 9 % et 6 députés) répartis entre le SSP (Parti socialiste écossais) et Solidarité (Mouvement socialiste d'Écosse) et des écologistes indépendantistes du Parti vert écossais (6, 7 % et 7 sièges). Les conservateurs unionistes, dont le Scottish Conservative and Unionist Party, droite, qui s'opposaient à la création du Parlement, n'avaient plus que quelques élus (18 et 15, 5 %).

Les élections du jeudi 3 mai 2007 ont donné l'avantage au SNP, qui a devancé d'un siège le parti travailliste (47 sièges pour le SNP, 46 pour le parti travailliste). Les conservateurs et les démocrates gardent environ le même nombre de sièges, alors que les verts et autres petits partis sont éliminés. Depuis la création du SNP, c'est la première fois qu'il devient le parti principal à l'Assemblée écossaise. Cependant, n'ayant pas la moitié des sièges, il a constitué un gouvernement minoritaire dirigé par Alex Salmond.

Géographie

Icône de détail Article détaillé : Géographie de l'Écosse.
Carte topographique simplifiée de l'Écosse

L'Écosse est bordée au sud par l'Angleterre et par la mer de l'ensemble des autres côtés. Elle est aussi «voisine» de la Norvège et des îles Féroé si on se réfère aux îles Shetland. On pourrait parler d'un archipel, dans la mesure où elle regroupe à peu près 800 îles, mais le terme de presqu'île n'est pas déplacé car il s'applique aussi sur le plan culturel, les Écossais ayant de tout temps cherché à préserver leur identité culturelle à défaut de pouvoir conserver leur autonomie politique. Les trois groupes d'îles les plus connus sont les Shetland (les plus au nord), les Orcades (Orkney Islands, au large de Thurso) et les Hébrides, au nord-ouest . L'île de Skye fait partie des Hébrides Intérieures, tout comme l'île de Mull.

Les côtes sont assez fréquemment particulièrement déchiquetées et constituées de falaises ou de rochers mais on rencontre des plages de sable.

Une bonne partie de l'Écosse est couverte de montagnes. Il ne faut pas se laisser tromper par les altitudes assez modestes comparé aux sommets alpins. Même le Ben Nevis (1344 m) ou le Cairn Gorm (1245 m) ont fière allure et peuvent paraître impressionnant pour peu que leur sommet soit dissimulé par des nuages sombres. L'ascension du Ben Nevis est d'autre part assez complexe et on peut y rencontrer des conditions hivernales avec de la neige au sommet au beau milieu de l'été. Un équipement correct et une grande prudence est par conséquent de mise pour tout alpiniste, même expérimenté. Fréquemment le pied des montagnes se trouve à peine au-dessus du niveau de la mer. Le volcanisme, quoiqu'ancien, est visible dans certaines parties du relief (piton de l'Old Man of Storr sur l'île de Skye, orgues basaltiques de Staffa, dykes d'Édimbourg).

Les lochs sont des lacs d'eau douce ou des fjords étroits et profonds débouchant sur la mer. Ces derniers ont été façonnés par les nombreux glaciers qui ont fondu, il y a dix mille ans. Ils remplissent le plus souvent le fond d'une vallée étroite et profonde (glen). Il en existe des milliers, quelquefois particulièrement petits. Les plus connus, comme le fameux Loch Ness, ne sont pas nécessairement les plus beaux[réf.  nécessaire].

Les forêts sont rares, à cause du déboisement excessif dans le passé ou de la pauvreté du sol sur les montagnes. Le vent et le blizzard soufflant sur les pentes en hiver ne favorisent aussi pas la végétation. Les landes sont couvertes de bruyères ou de fougères et l'herbe est fréquemment si rare que des centaines de kilomètres carrés sont complètement inutilisables pour l'agriculture. Cependant, depuis plusieurs dizaines d'années, le gouvernement écossais investit en masse pour la «reconstruction» de son patrimoine forestier et dans certaines parties du pays, on peut quelquefois y rencontrer sur de grandes étendues des milliers de jeunes sapins calédoniens garantissant un reboisement pour les vingt prochaines années.

Le climat de l'Écosse est reconnu comme océanique, tempéré par les courants tièdes qui remontent le long des côtes. Il y pleut fréquemment et fréquemment particulièrement fort, en particulier sur la partie nord-ouest du pays. En hiver, il y neige souvent et quelquefois particulièrement fort, cependant la neige a tendance à fondre rapidement en particulier au bord de l'océan à cause des changements de température et de l'influence du Gulf Stream. Cependant, à cause de sa relative proximité avec le cercle polaire (l'Écosse est en effet localisée à la même latitude que les parties Sud de l'Alaska et de la Norvège), les hivers peuvent quelquefois être particulièrement rigoureux en particulier quand on s'avance au sein des Highlands où il peut neiger dès la fin du mois de septembre. Aussi, quand une masse d'air polaire s'abat sur le pays, les températures peuvent alors chuter de façon drastique en quelques heures uniquement. Un record de froid fut enregistré à Aviemore (Highlands) le 10 janvier 1982 avec -27, 2 degrés relevés au thermomètre (avec certainement des températures proches de -40°C dans les proches sommets des Cairngorms).

L'été est frais et pluvieux avec des éclaircies apportant quelquefois des températures au-dessus de vingt degrés en particulier dans le sud du pays, cependant, au moindre nuage, la fraicheur se fait sentir si quoique certains jours, la température dépasse à peine les 10 degrés.

Politique

Icône de détail Article détaillé : Dispositif politique de l'Écosse.

Langues

Les statistiques britanniques de 2001 révélaient que la population de l'Écosse était alors de 5, 1 millions d'habitants.

L'anglais est la langue maternelle de 98 % de la population écossaise. Il s'agit le plus souvent d'un anglais teinté de l'accent scots (le roulement des [r] est caractéristique) et de certaines particularités lexicales. Les Écossais anglophones monolingues vivent, dans une proportion de 75 %, dans les Central Lowlands, c'est-à-dire dans le centre et le sud de l'Écosse.

Les mêmes statistiques de 2001 indiquaient que 65 674 personnes âgées de trois ans et plus, soit 1, 3 % de la population écossaise, étaient toujours capables de parler, lire et écrire en gaélique écossais. Les plus grandes concentrations d'Écossais celtophones se trouvent au nord-ouest , c'est-à-dire dans les Western Isles (ou les Hébrides), les Highlands, mais aussi la région de Strathclyde et celle d'Édimbourg, la capitale. Le gaélique écossais n'est quasiment plus parlé dans le sud de l'Écosse. Jacques IV (1473-1513), fut, semble-t-il, un des derniers rois à parler le gaélique écossais..

Le gaélique écossais demeure actuellement une langue menacée. Or, il y a mille ans, toute la population d'Écosse parlait le gaélique écossais, mais la domination de la langue anglaise, même à l'époque des rois d'Écosse, a quasiment liquidé cette langue celtique des Écossais, comme en Irlande, au Pays de Galles et en Cornouailles.

Le scots est l'autre langue régionale de l'Écosse. C'était à l'origine la langue des Angles, mais qui a évolué avec le temps pour devenir la langue des Lowlands. On estime que quelque 100 000 locuteurs parleraient le scots, ou l'une de ses variétés (lallans et doric). Le scots est aussi particulièrement courant à Glasgow et Édimbourg. Contrairement au gaélique qui est d'origine celtique, le scots est une langue germanique de l'Ouest . On parle le scots plutôt dans le sud de l'Écosse.

Les deux langues régionales sont reconnues en Écosse par le gouvernement du Royaume-Uni selon la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires mais aussi par le parlement écossais. La signalisation routière apparaît en double forme anglaise/écossaise.

Découpage administratif

Icône de détail Article détaillé : Subdivisions de l'Écosse.
  1. Inverclyde
  2. Renfrewshire
  3. West Dunbartonshire
  4. East Dunbartonshire
  5. Glasgow
  6. East Renfrewshire
  7. North Lanarkshire
  8. Falkirk
  9. West Lothian
  10. Édimbourg
  11. Midlothian
  12. East Lothian
  13. Clackmannanshire
  14. Fife
  15. Dundee
  16. Angus
  1. Aberdeenshire
  2. Aberdeen
  3. Moray
  4. Highland
  5. Hébrides extérieures
  6. Argyll and Bute
  7. Perth and Kinross
  8. Stirling
  9. North Ayrshire
  10. East Ayrshire
  11. South Ayrshire
  12. Dumfries and Galloway
  13. South Lanarkshire
  14. Scottish Borders
  15. Orcades
  16. Shetland

Démographie

Icône de détail Article détaillé : Démographie de l'Écosse.

Lors du recensement de 2001, l'Écosse comptait 5 062 011 habitants[12]. Selon les estimations de 2004, ce nombre pourrait être de 5 078 400 aujourd'hui. La superficie de l'Écosse étant de 78 782 km2, la densité de population est alors de 64 personnes au km². À peu près 70% de la population vivent dans les Central Lowlands, une large et fertile vallée, s'étirant du nord-est au sud-ouest entre les villes d'Édimbourg et de Glasgow et comprenant des bassins de population importants tels que Stirling, Falkirk, Perth et Dundee. D'autres concentrations de population se trouvent sur la côte nord-est , essentiellement autour d'Aberdeen et d'Inverness. La ville de Glasgow possède la densité la plus élevée avec 3 292 personnes au km2, tandis que la région des Highlands possède la densité la plus faible avec uniquement 5 personnes au km2.

Les Écossais des côtes et des îles, après avoir vécu un moment à la ville et quelquefois affronté le chômage, ne rêvent que de revenir, même dans des conditions complexes, près de leurs lochs, dans leur paysage d'eau et de terre mêlées[réf.  nécessaire].

Près de Glasgow, le fracas des chantiers navals de la Clyde et des mines de charbon s'est tu avec la fin de la dernière guerre. En raison du chômage, de nombreux jeunes diplômés émigrent vers l'Australie. Le journaliste écossais Douglas Lindsay Hill a raconté comment le pétrole de la mer du Nord, qui ressuscitait des rêves d'indépendance, a été «confisqué» par l'Angleterre[réf.  nécessaire].

Culture

Bien que l'Écosse partage énormément d'aspects de sa culture avec le reste du Royaume-Uni, des différences culturelles sont cependant identifiables dans certains domaines. Il existe une identité nationale écossaise qui est présente sur la scène culturelle écossaise.

Jeux de colosses

Chaque année en août, dans tout le pays, les Highlands Games, jeux respectant les traditions, sont l'occasion pour des colosses en kilt de mesurer leur force dans une ambiance de fête foraine :

Symboles nationaux

XIIIe siècle

XVIe siècle

XVIIe siècle

XVIIIe siècle

XIXe siècle

XXe siècle

À classer + vérifier les dates

Notes et références

  1. UTC+1 à l'heure d'été
  2. quelquefois huit selon les auteurs
  3. Église d'Écosse reconstituée presbytérienne
  4. Alexander Low; The history of Scotland... to the middle of the ninth century, Page 28.
  5. Brendan Lehane, The Quest of Three Abbots : the golden age of Celtic Christianity, page 121.
  6. Francis Xavier Martin, T. W. Moody, F. J. Byrne New History of Ireland, p. 862.
  7. Allan Freer, The North British Review, Page 119. Eben William Robertson, Scotland Under Her Early Kings : a history of the kingdom to the close of the thirteenth century, p. 286.
  8. D. E. (EDT) Greenway, E. B. (Edmund Boleslaw) Fryde, Handbook of British Chronology, p. 55
  9. La première preuve connue est une pointe de flèche en silex trouvée sur Islay. Voir Moffat, Alistair (2005) Before Scotland : The Story of Scotland Before History. London. Thames & Hudson. Page 42.
  10. Le site de Cramond (8 500 av. JC) et celui localisé près de Kinloch, Rùm (7 700 av. JC) forment les preuves les plus anciennes d'une présence humaine en Écosse. Voir (en) "The Megalithic Portal and Megalith Map : Rubbish dump reveals time-capsule of Scotland's earliest settlements" megalithic. co. uk. Consulté le 10 février 2008 et Edwards, Kevin J. and Whittington, Græme "Vegetation Change" in Edwards, Kevin J. & Ralston, Ian B. M. (Eds) (2003) Scotland After the Ice Age : Environment, Archæology and History, 8000 BC–AD 1000. Edinburgh. Edinburgh University Press. Page 70.
  11. Pryor, Francis (2003). Britain BC. London : HarperPerennial, 98–104 & 246–250. ISBN 978-0007126934.  
  12. Selon le Scotland Census Results Online (SCROL) (en) [1]

Liens externes

Bibliographie

  • Jacques Leruez, L'Écosse. Vieille Nation, jeune État, Crozon, Éditions Armeline, 2000, (ISBN 2-910878-10-4)

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